LMA 72


Portrait de Yann Richard de la section CO

Publié le 18 octobre 2018

Le club Le Mans Athlétisme 72 (LMA 72) propose depuis 2008 la course d’orientation (CO). Ce sport de pleine nature, qui fait aussi bien marcher la tête que les jambes, est un excellent moyen de découvrir de nouveaux paysages. Yann Richard, âgé de 47 ans, encadre les entraînements des « orienteurs » tous les samedis matin.

Portrait de Yann Richard de la section CO

SON PARCOURS Coach bénévole 

« Je suis coach bénévole de course d’orientation au sein du club LMA 72, en parallèle de mon activité professionnelle. J’encadre les entraînements le samedi et les compétitions le week-end, parfois au Mans ou à l’extérieur. J’ai obtenu mon diplôme d’animateur en 2014. Cette passion pour cette pratique sportive me vient de loin, j’y jouais avec mes amis d’enfance. Ensuite, j’ai vraiment commencé la course d’orientation au lycée : à l’époque, on pouvait présenter cette discipline aux épreuves du bac. J’aime ce sport qui fait travailler autant le physique que la technique. J’apprécie aussi son aspect convivial, ça s’adresse à tout le monde de 7 à 77 ans. On a même déjà accueilli une personne de 90 ans ! » 

LA DISCIPLINE Trois formats 

« Le principe est simple : à l’aide d’une carte aux détails extrêmement riches et précis, le coureur doit trouver dans l’ordre les différents points qui sont indiqués, le plus rapidement possible. Il existe trois formats de courses : la longue distance, la moyenne et le sprint. Chacune a ses spécificités. Prenons le sprint, un format court : il se déroule dans un cadre urbain, l’occasion de découvrir toutes les splendeurs de la ville. La précédente a d’ailleurs eu lieu dans la Cité Plantagenêt. Il faut trouver un compromis entre rapidité et capacité à analyser les choix proposés pour rallier les points. Comme on court très vite, le cerveau va être moins oxygéné : c’est là où résident les principales difficultés du sprint. » 

LES ACCESSOIRES Boussole pouce 

« Il faut distinguer le matériel du coureur de celui de l’organisateur. L’orienteur porte une tenue de protection, résistante aux ronces et aux branchages, et des chaussures adaptées au tout-terrain. Il a aussi besoin de guêtres, pour recouvrir le tibia, et d’un pantalon corsaire avec un tissu solide « non-tissé ». On ajoute à cet équipement de base une boussole, une traditionnelle ou une « pouce », qui permet de garder le contact avec la carte, sous son doigt. Du côté de l’organisateur, il va mettre en place des balises, matérialisées sur le terrain par des toiles en tissus, orange et blanches. Elles sont posées sur des piquets, bien visibles, car on ne fait pas du Koh Lanta, on n’enterre pas les balises (rires) ! » 

LES BIENFAITS Jeu stratégique 

« Le contact avec la nature est le premier avantage de la pratique. C’est aussi un sport doux. On n’est pas dans l’esprit du trail, le rythme de la course d’orientation est fractionné. On peut tout à fait ralentir et marcher. Par ailleurs, comme il faut garder de la lucidité pour lire la carte, on est obligé de se préserver. Un sportif plus expérimenté peut avoir un rythme plus soutenu, mais sans se mettre dans le rouge pour autant. Cette activité est aussi un bon compromis entre la tête et le physique. Il y a toute une stratégie à mettre en place, comme un jeu d’énigmes : sur quels éléments vais-je m’appuyer pour me repérer dans la nature ? Quelles techniques vais-je choisir ? C’est très ludique. »

 

Article paru dans LE MANS MAVILLE 

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